L’utilisation des tests de biomarqueurs par les oncologues est en augmentation, mais des possibilités d’utilisation accrue demeurent

Nous avons interrogé 32 oncologues canadiens sur leur utilisation actuelle et leurs perceptions des tests de biomarqueurs, et le rôle qu’ils jouent sur la prise en charge du cancer. Tous les oncologues interrogés ont déclaré avoir demandé des tests de biomarqueurs au moins une fois au cours des 6 derniers mois. Lors de la combinaison de tous les types de cancer, un test de biomarqueurs est demandé pour 50 % des patients. Les tests de biomarqueurs sont utilisés dans ces types de cancer : poumon, sein, peau, leucémie et cerveau. Les résultats de l’enquête confirment l’opportunité d’investir davantage dans la recherche pour soutenir les tests dans les types de cancer suivants : neuro-endocrinien, pancréas, urothélial, rénal et hépatique.

Malgré l’utilisation croissante des tests de biomarqueurs, des barrières importantes subsistent. 75 % des médecins disent que les retards dans la réception des résultats des tests ont un impact négatif sur leur utilisation. 59 % des médecins disent que le coût les empêche d’utiliser des tests aussi souvent qu’ils le souhaitent. 100 % des oncologues croient fortement qu’une thérapie ciblée par l’utilisation de tests sur le marché biologique est très importante pour l’avenir du traitement du cancer.